Samedi 30 Avril 2016
(c’est reparti pour 4h de bus pour descendre à Rotorua (on est lundi) attachez vos ceintures, roman en cours !)

Vendredi, après être arrivé (enfin) à Auckland et dans notre airbnb, on peut enfin souffler. Les sacs sont définitivement hyper lourds ! On est décidé à commencer la diète parce que là rien ne va plus ! du coup ce soir c’est nouille chinoise (aussi parce qu’on a que ça sous le coude !). Samedi matin, réveil aux aurores pour être à l’ouverture du musée d’Auckland (10h, ça va). Crapahutage à travers le musée et petit bonus avec un spectacle maori. Chants maori, explication des armes et pour finir un haka ! on était au premier rang et je peux vous dire que c’est très impressionnant ! On espère le voir de face quand on sera au match de rugby avec les All Blacks (comme on a les places sur les côtés du stade. Sinon ça sera matage de fesses J ) ! Le musée est immense et on voit rapidement ce qui nous intéresse (un regard suffi pour savoir que cette salle là c’est même pas la peine d’y aller (oui je sais il faut se cultiver mais la culture japonaise ça nous passe un peu au-dessus, désolé !)). Retour en stop jusqu’au centre d’Auckland (ça y est on est devenu des pros du stop, 5 min max d’attente !), pour un petit repas light : Burger King ! LOL Adios les bonnes résolutions… Mais il y avait la wifi à l’intérieur on n’avait pas le choix ! (fausse excuse il y a la wifi gratos partout !). Bref, on visite un peu la ville, on achète une valide en solde (parce que finalement les sacs à dos c’était pas l’idée du siècle, allez savoir pourquoi on s’est obstiné avec ça, je sais pas !). On passe devant le magasin « Champions of the world » et là c’est le drame… Magasin officiel des équipes de rugby, des maillots à profusion et des mini ballons ovale partout. Marin n’a plus qu’une idée en tête : trouver un maillot des Auckland Blues ! Le vendeur nous salut, salut. Et on part à la conquête du maillot, en français. Le vendeur nous entend, c’est un français (je me disais bien aussi que j’avais vachement bien compris ce qu’il avait dit !). Et blablabla et blablabla, tu viens d’où, t’as fait quoi, pourquoi t’es là, et je prends quoi comme maillot d’ailleurs ?! Le bleu avec les dessin maori il est top, allez vendu ! Outch, la douloureuse… Allez, ça a l’air de lui faire vraiment plaisir d’en acheter un, je dis rien, juste le petit rictus qui fait « ça pique quand même ! ».

Retour au bercail pour une préparation mentale pour le soir : match de rugby à l’Eden Park ! Attention ça rigole plus. On retrouve Natacha notre acolyte (alcoolique ?!) de woofing de Waipapa devant le stade, (on planque la méga boite de donuts tant bien que mal dans le fond du sac et on rentre). A l’intérieur ils distribuent des drapeaux de l’équipe des blues et des banderoles « Try ». On a fait les enfants, on a tout pris ! Et on a même poussé le bouchon encore plus loin : il y avait une jeune accroupie avec un pinceau à la main entrain de dessiner les couleurs des blues sur les joues des petites têtes blondes, le regard de connerie qui va bien entre Natacha et moi, on s’incruste dans la file. Comment dire qu’un grand d’1m91 ça passe pas inaperçu au milieu de tous ces mômes (et pour une fois il ne voulait pas le faire !). Bref on est content, on est passé à la télé (parce que le caméraman ça a du bien le faire rire !) et on s’installe après le petit selfi-stade qui va bien ! Les places au top (10 rangées du bord du terrain), pom-pom girl sans ponpon au top, début du match au top ! A un moment je lève la tête, j’ai le temps de dire « Ohh » que Marin a déjà bondi et étendu son bras de tout son long pour attraper le truc en vol. Un t-shirt du Super Rugby tagué « #Super Bang Bang ».

Marin a son maillot de l’équipe fraîchement acheté sur le dos, il est fier comme un coq (français ?!), il me fait rire il est tout heureux d’être là ! Moi c’est la première fois de ma vie que je rentre dans un stade pour voir un match, c’est surprenant de ne pas avoir les commentateurs comme à la télé ni les gros plans lors des actions (à part sur les écrans, mais ça casse un peu l’effet réel du truc !). Natacha est trop callée sur les règles du jeu, ça disserte avec Marin, moi je fais l’éponge. Comme pour tout bon match qui se respecte, on a notre bière. Mais les saucisses des hot-dog nous font de l’œil, ça sera pour la mi-temps. Pendant le match on s’attendait à ce que tout le monde crie ou chante, mais ici l’habitude est plus aux allers-retours à la buvette en plein milieu du match. Par contre lors des actions ça braille ! et les drapeaux ont volé : 6 essais pour les Blues, 4 pour les Rebels. Mi-temps : hot-dog et donuts, on est refait ! Le match continu sur sa lancé, les Blues gagnent. Marin est au téléphone avec Véronique au moment du coup de sifflet final, le stade hurle, c’est trop bon ! Les gens partent, nous on fait les filles on prend notre temps. Puis on voit un attroupement sur la pelouse du stade complètement à l’opposé de nous avec des files qui descendent des tribunes. Ça doit être réservé à certaines personnes mais allez on tente. Il y a des gamins plein la pelouse du stade se jetant à terre à la Jonny Wilkinson. C’est en fait le moment des dédicaces ! Un coup d’œil, ça y est on a perdu Marin, il est déjà 50 mètres devant nous, #modeenfantactivé. Sa technique du rien-à-foutre-je-passe fonctionne, il a 3 signatures sur son nouveau maillot : n°11-Tevita Li, n°13 : George Moala et n°6 : Jerome Kaino ! Il est heureux le Marin ! Comme il est que 20h, on part en ville tous les 3 boire un coup, à la télé : encore du rugby ! On dit au revoir à Natacha et à demain pour la visite de l’Art Gallery. On rentre à pied du stade (airbnb choisi en fonction du stade attention !), l’Eden park est au milieu des maisons. On est HS, on a fait 10 kms à pied dans la journée (véridique du podomètre d’Iphone !).

Dimanche matin, on est en retard pour retrouver Natacha, on fait du stop (ça nous fait aussi des économies), le mec va faire sa petite séance de sport du matin. Il nous dépose au pied de la galerie d’art, ce qui lui a permis de découvrir où elle était… Dans la galerie, comme son nom l’indique, c’est de l’art, il faut donc avoir un peu d’imagination à certains moments ! Mais c’est chouette, il y a des peintures de portraits maoris magnifiques. On dit au revoir à Natacha qu’on espère revoir de retour en France. Notre balade continue, on part voir le coucher de soleil au sommet du Mont Eden (sauf que le temps est moyen, on ne voit pas grand-chose…). On a notre apéro, Porto en haut, on est bien là ! On attend qu’il fasse nuit, j’ai une idée en tête de photo que je veux réaliser (et je ne suis pas une Duteil pour rien, quand j’ai une idée en tête je ne l’ai pas ailleurs !!). Marin est patient, on fait la photo mais la pluie arrive, averse jusqu’à la maison, 15 min de marche, on est moins content, on est trempé.

Lundi place aux bonnes résolutions, on part louer des vélos pour faire un tour au bord du lac, c’est super chouette (et à plat alors ça nous va !). Le midi on craque, on jette notre dévolu sur un des nombreux restos japonais de la ville (il n’y a que ça c’est ouf !), sushi dans le jardin Albert Park, avec le petit rayon de soleil, on est au top ! Le soir rebelote, grimpouillage au sommet du Mont Eden pour un vrai coucher de soleil cette fois ci (et prise de ma photo cucu, oui c’est vrai….). La ville éclairée au loin est superbe, on tente une photo de ouf mais sans grand résultat… Retour au bercail, on re-re-re-mange nos nouilles chinoises et on pli bagages, le lendemain c’est le grand départ pour Rotorua dans la famille de jeunes.

On voulait vous remercier pour les commentaires que vous nous laissez, ça nous fait bien rire ! On ne répond pas à tous, désolé, mais on les voit :-) 
Et désolé pour le temps d’écriture, je n’avais pas fini mon article et après la semaine a défilé à une vitesse… !