Après un petit coup de nettoyage du micro-onde et de fer à repasser (demande spéciale pour moi, « parce que les femmes savent faire ça ») hum hum, mon féminisme n’a pas ouvert sa bouche mais ça a bien failli ! et puis il a dit ça sur le ton de la plaisanterie alors c’est passé. Marin a juste évité mon regard à ce moment là pour éviter le fou rire, il me connait, je ne suis pas insensible à ce genre de remarque ! Bref, du coup on part sur le bord du lac pour y faire tremper nos arpions dans les sources d’eau chaudes qui se déversent dans le lac. On a les pulls et écharpes mais le bas du pantalon relevé et les pieds dans l’eau. C’est trop bon ! Avec une vue sur le lac qui n‘est pas dégueu non plus, qu’est ce qu’on demande de plus ?

Vendredi, la maison est propre, le linge aussi, on n’a plus trop d’idée alors on demande à travailler dans sa boite. On a donc pour mission de coller les étiquettes des raviolis sur les boites en carton qui vont servir à les vendre. Mais des cartons il y en a beauuuuuuucoup à faire et forcément ça dégénère ! Je ne suis pas un carton mais j’ai pourtant le nom des raviolis sur le front et dans le dos, je ne comprends pas… ! Et on va faire notre 2ème énigme où tout le monde peut participer (mettre la réponse en commentaire avec votre nom pour le pseudo pour qu’on vous reconnaisse !). Si vous gagnez vous aurez une petite surprise :-) La question est donc : Combien d’étiquettes avons-nous collé ? (il y a une photo de notre travail pour vous aider à trouver la bonne réponse !)

Après cette dure après-midi de travail (LOL), Angelo nous emmène voir le magasin où ses pâtes sont vendues (on découvre les prix en même temps, on confirme on se fait des festins tous les midis !). Il nous propose ensuite d’aller boire une bière dans le centre ville. Vous nous connaissez, on a refusé. A la fin de la 2ème pinte et de la plâtrée de frites on part manger des empanadas (feuilletés fourrés trop bons) au food-truck de Mario, un copain d’Angelo. Et encore une/deux/trois bières pour faire passer tout ça… ! Mais ça se n’était que l’apéro ! Maintenant à table, mais pas sans la bouteille de rouge ! On est bien,bien ! Et il cuisine tellement bien que c’est un délice de passer à table ! (ça nous change un peu de la semaine dernière où la fille n’aimait pas faire à manger et où le mec nous faisait la gueule tout le temps !). Après tout ça il faut bien digérer, alors digo !

Samedi on n’est pas très frais, on zone un peu… Angelo nous emmène aux piscines d’eau chaudes naturelles (mais payantes) juste à côté de chez lui pour qu’on se détende. On est au top, le bassin le plus froid est à 31°C et le plus chaud à 40°C, ça c’est de la piscine ! On pose un pied dans le grand bassin, puis une fille nous dit « Ah, vous êtes français, ça fait du bien d’entendre du français ! ». Et blablabla et blablabla, 1h de discussion plus tard ils repartent avec leurs 3 enfants dans leur camping car et nous invite à prendre le gouter à la sortie de l’eau ! Après 2h de barbotage et 3 tours de toboggan plus tard, nous voilà dans leur camping car à manger les gateaux super-man des enfants, avec la bière qui va bien ! On profite du bon temps sans trop se poser de question, pour une fois qu’on peut parler français ça fait plaisir ! sauf qu’on ne remarque pas tout de suite qu’il pleut et que le retour on le fait à pied… c’est parti pour 30 min de marche, la serviette de plage sur la tête, #onalaclasse. Moi je râle, je n’aime toujours pas la pluie. A la maison le père est de sortie avec ses potes et c’est son fils Eros qui nous prépare à manger (on est accueilli comme des rois !). Au menu : raviolis aux poireaux et noix avec saumon fumé et crème fraiche. Hum royal ! Il n’est pas vieux le fils mais par contre il cuisine trop bien aussi !

Dimanche on émerge doucement (c’est dimanche il ne faut pas perdre les bonnes habitudes des grasse mat’ !). Ce soir on est 11 à table et on a proposé de faire des petits trucs français à manger. Ça sera mini-quiche en apéro et crumble pomme banane avec chantilly à la mascarpone en dessert ! Dans l’aprèm on le voit préparer sa viande et tous les accompagnements, on ne va pas mourir de faim je pense ! il prépare aussi une étrange mixture dans la centrifugeuse : carotte-celeri-gingembre-pommes et il précise que c’est pour demain matin, ça aide à faire passer la cuite… On comprend mieux pourquoi il a préparé ça quand il nous sert 2 shooters de tequila chacun avant de commencer l’apéro ! Les gens arrivent et ils ont chacun ramené de l’alccol, bières et whisky sont de la partie, je sens qu’on va avoir mal à la tête demain ! On rencontre ses amis, ils sont très sympa mais ils parlent vite ! La quiche part à une vitesse folle (je crois que notre vision de la quiche est décalée, ce n’est pas qu’un repas qu’on fait quand on part en voyage (spéciale cace-dédi à maman !) ou quand on a la flemme de faire à manger :-) ). Une de ses amies (qui est chef et qui tient un café-restaurant) nous prépare aussi une omelette de petits poissons tout minus, qui valent une fortune en Nouvelle Zélande, c’est étonnant de manger ça avec des œufs mais c’est bon ! On arrive au plat principal, on est déjà full mais place au gigot d’agneau cuisiné avec soin par Angelo (il nous précise qu’en Nouvelle Zélande il y a 60 millions de moutons pour 4 millions d’habitants et que si tous les moutons mangeaient des pâtes il serait millionnaire !), et pour accompagner tout ça : une pasta-pie (c’est une sorte de lasagnes de raviolis entouré de pâte feuilletée) avec des brocolis pour la ligne ! Bon la ligne elle est exponentielle en ce moment et la quantité de nourriture qu’on vient d’ingérer ne va pas arranger tout ça ! Mais c’est pas fini, maintenant crumble ! Ah nan, y a plus, c’est déjà tout mangé, tout le monde à l’air ravi de notre gâteau français, on est content. Dans son groupe d’amis il y a aussi des guides de montagnes qui nous proposent de faire avec eux la rando du Tongariro quand on reviendra à Taupo et Angelo nous propose gentiment de revenir chez lui après notre boucle dans le Sud. On est trop content de rencontrer des gens aussi chaleureux et aussi accueillant. Oui parce que le plan a légèrement changé, nous allons tirer droit vers le sud après Taupo car la météo n’est pas bonne et que nous ne pouvons pas faire la grande rando incontournable sur le parc national du Tongariro du coup il est prévu de remonter ici après avoir fait le tour du sud. C’était la petite parenthèse, la soirée n’est pas finie, maintenant que tout le monde est parti, Angelo s’allume un barreau de chaise (cohiba), et nous l’accompagnons avec la téquila, aïe la tête !

Le lendemain, petit mélange de la centrifugeuse pour faire passer la pâteuse et c’est parti. Angelo revient de son footing, il a une règle de vie : excès le weekend – diète la semaine. Faut qu’on y songe aussi. Puis en route pour le resto de son amie qui nous a invitée à prendre un café et un muffin pour le petit dèj. On est comme des rois ! Maintenant que les neurones sont en place et la peau du ventre bien tendue, c’est l’heure de trouver notre prochain chez nous. Epluchage des annonces helpx et feu. On a trouvé, ça sera direction Motueka le lendemain. Mais il y en a pour 2 jours de trajet, à commencer par 6h35 de bus pour descendre à Wellington (ce qu’on est en train de subir…). Ce soir Airbnb pour reprendre le ferry demain matin, puis le bus puis re le bus. Comme dirait papa « les voyages forment la jeunesse » LOL. Heureusement qu’il y a la wifi dans le bus !